Les abeilles ont pris quartier dans nos villes. Depuis des années, les ruches urbaines fleurissent à travers le monde, et les apiculteurs produisent grâce à elles un miel d’une grande qualité. Un phénomène qui pourrait contribuer à enrayer l’extinction des abeilles causée par les pesticides, tout en sensibilisant le monde urbain à l’importance de l’abeille dans notre éco-système.

Paris, référence mondiale

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Tout d’abord, sachez que les abeilles des villes n’arrivent pas en zone urbaine  sans précaution. En effet, les apiculteurs veillent en effet à sélectionner une reine souche issue d’une colonie d’abeilles douces, et non agressives. Le but ? Réduire au maximum les risques, toutefois extrêmement limités, d’attaques et de piqûres.
Les premières abeilles citadines ont installé leurs ruches au jardin du Luxembourg, à Paris, en 1872. Depuis, la capitale française s’est imposée comme une référence dans le domaine de l’apiculture. A ce jour, plus de trois-cent ruches accueillent ainsi des colonies de travailleuses, des toits de l’opéra Garnier à ceux de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, en passant par l’Assemblée Nationale.

Une réponse au nombre grandissant de gourmands

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En France, 30% des abeilles disparaîtraient chaque année, selon une étude de l’audit économique de la filière apicole française, menée en 2011. Un fléau d’autant plus préjudiciable que la consommation de miel est en constante hausse dans le monde entier. Les ruches urbaines apparaissent alors comme la solution idéale pour mettre fin à la disparition des abeilles. Cela permet ainsi au commerce du miel de continuer son envol.
Mais s’il apparaît de plus en plus facile aux amateurs et aux entreprises de se lancer dans l’apiculture, des règles sont tout de même à respecter. Les ruches ne peuvent pas être installées de manière aléatoire. En effet, elles doivent être entourées d’un mur ou d’une haie d’au moins deux mètres de haut. Elles doivent également respecter une zone limite de sécurité dans le cas ou elles seraient installées à moins de cinquante mètres ou cent cinquante mètres, suivant les arrêtés préfectoraux ou municipaux d’une école, ou d’un établissement hospitalier.

Les villes, une situation plus avantageuse qu’à la campagne

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C’est bien connu : l’air des villes est largement pollué. Pourtant, cette pollution urbaine est moins nocive que les pesticides agricoles pour les abeilles. Largement utilisés à la campagne, ils sont devenus la première cause de mortalité des abeilles travailleuses.

L’Union Nationale d’Apiculture Française est formelle : le miel des villes est parfois plus parfumé que celui produit en zone rurale, et les ruches urbaines offrent souvent un meilleur rendement que celles des campagnes. Selon la Mairie de Paris, on récolte ainsi en moyenne 20 kilos par ruches en campagne. A Paris, cette moyenne se situe entre 30 et 50 kilos ! A elles-seules, les abeilles parisiennes produisent environs sept tonnes de ce précieux nectar chaque année. Quantité et qualité : voilà un combo gagnant qui encourage de plus en plus de citadins à consacrer un coin de leur jardin à ces travailleuses.
Mais comment les abeilles urbaines font-elles pour produire un tel miel ? Notamment parce que le climat des villes leur est plus favorable. Souvent plus clément qu’à la campagne, le climat permet une durée de floraison plus longue. Les abeilles peuvent alors butiner à souhait, outre le fait que la température est toujours plus élevée en ville qu’en campagne.

Le miel comme bio-indicateur

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Loin des monocultures souvent présentes en campagne, les villes offrent une grande diversité de végétaux à butiner. Les plantes et les fleurs installées sur les balcons ou les jardins publics permettent aux abeilles de travailler sans relâche. Cela leur permet de produire un miel aux multiples saveurs.
Mais tout ce miel produit dans les villes n’est pas destiné à la vente. Une partie est en effet analysée, et le miel devient alors un véritable indicateur pour mesurer quels produits polluants sont présents dans l’air.

Une manière ludique et originale de sensibiliser petits et grands à la protection de l’environnement.

3 Commentaires

  1. Il est évident et cela nos chercheurs savants n9très corps médical dans son ensemble s’accordent à dire que si les abeilles disparaissent définitivement l’humanité court à sa perte puisqu’elle son le maillon infidpensable au cycle de la vie. Très bel article et c’est vrai les ruches urbaines fleurissent de plus en plus sur les toIJs des villes loin des pesticides .

  2. bien triste, bien-sur il faut agir j’ai la chance d’avoir un jardin au niveau de la piscine des plantes de lavandes ou elles viennent butinées sans me piquer… par contre il y a aussi des pts bourdons très mignons eux aussi ne pic pas mais je n’ai pas l’impression que se soient les mêmes de mon enfances voilà

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