On ne vous apprend rien en vous disant que certains perroquets sont capables de parler. C’est certainement ce qui fait d’eux l’un des plus célèbres et des plus appréciés des oiseaux. Mais certaines espèces de perroquets ont bien plus d’une corde à leur arc ! Voici 5 choses que vous ignorez probablement sur ces volatiles et qui risquent de vous donner envie d’en acquérir un illico presto.

Ils peuvent rougir 

La faculté d’imiter le langage humain n’est pas la seule chose qui rapproche le perroquet de nous. Il a été observé chez l’ara bleu, oiseau endémique d’Amérique centrale et du sud, un rougissement au niveau de ses joues blanches et dépourvues de plumes. Un phénomène remarqué tant par les soigneurs que par les propriétaires de perroquets. Cela se produit lorsque l’oiseau a des échanges et des interactions positifs avec l’être humain. Même si l’on ne comprend pas encore clairement les mécanismes de ce changement de couleur, les scientifiques pensent que ce rougissement témoigne d’une vive émotion ressentie par les perroquets. Encore un gros point commun avec nous, en somme.

Ils gaspillent pour une raison précise

Encore un point commun avec nous ! Mais, si chez les humains, la tendance est plutôt au zéro gaspillage, les perroquets eux se lâchent ! Et c’est pour la bonne cause. Une étude a démontré que les perroquets pouvaient délaisser jusqu’à 80% de leur repas. Soit par maladresse, soit parce qu’ils font la fine bouche en jetant les fruits pas assez mûrs ou encore par altruisme. Le mystère autour de ce comportement n’a pas encore été totalement résolu. Quoiqu’il en soit, les résultats positifs de ce gaspillage sont, eux, connus. En effet, les fruits et autres graines que ces oiseaux laissent tomber au sol vont germer ou servir à nourrir d’autres espèces animales et végétales. 

Ils ne demandent qu’à travailler

Ceci vaut pour les perroquets de compagnie ou vivant en captivité. En effet, dans la nature, ces oiseaux doivent s’atteler à la tâche pour trouver de quoi se remplir le ventre. La recherche de nourriture leur prendrait entre 50 et 70% de leur temps (on est loin des 35h !). Ils parcourent de longues distances, grattent, fouillent un peu partout pour trouver des choses à se mettre sous la dent. Cette recherche alimentaire porte même un nom : c’est le foraging. Eh bien, sachez que nos perroquets de maison ont gardé cet instinct en eux et seront beaucoup plus enclins à faire des efforts et à chercher leur nourriture plutôt qu’à se la faire servir directement dans le bec ! Cette recherche, en plus de tromper l’ennui, peut les empêcher de développer des troubles comportementaux. 

Ils ont le rythme dans la peau

Il n’est pas rare de voir des animaux se dandiner sur de la musique, preuve en est de nombreuses vidéos postées sur la toile… Mais les perroquets seraient les seuls à avoir le sens du rythme. Pour vous en convaincre, rien de plus simple : admirez les prouesses du cacatoès Snowball qui fait le buzz sur le web en faisant des mouvements de tête et de pattes en cadence, sur les Backstreet Boys notamment ! Une étude effectuée à l’Université de Harvard a avancé que ce sens du rythme proviendrait de leur faculté cérébrale de l’apprentissage vocal.

Le kakapo, plus gros perroquet du monde, a été sauvé par le réchauffement climatique

C’est bien la première fois que le réchauffement climatique a un effet positif sur une espèce animale. Ce serait pourtant vraisemblablement le cas avec le kakapo, une espèce endémique de Nouvelle-Zélande pouvant atteindre les 60cm. Seul psittacidé qui ne vole pas, il avait presque disparu il y a de cela 50 ans. Cela est dû à ses conditions de reproduction très spécifiques. En effet, les femelles ne s’accouplent que tous les 2 à 4 ans, lorsque les baies de rimu, aliment associé à la fertilité, sont très nombreuses. Bonne nouvelle : ces baies se développent de plus en plus avec le réchauffement de la planète. Ainsi, en 2019 un nombre de naissances record a été enregistré : 49 des 50 femelles étroitement surveillées ont pondu. 75 oisillons devraient arriver à l’âge adulte. C’est plus du double des chiffres de la dernière saison de reproduction il y a trois ans. 

On vous l’avait bien dit, que le perroquet était un animal particulier ! En tout cas, vous voilà maintenant expert en psittacidé et avez assez d’anecdotes pour briller en soirée ! 

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