Et si les longs week-ends du mois de mai devenaient une habitude ? Pour bien démarrer ce mois caractérisé par ses ponts et son ambiance estivale, il est temps de faire le point sur la semaine de quatre jours. Travailler un jour de moins pourrait bien être la solution à des nombreuses interrogations, notamment sur la santé et l’environnement. On vous explique !
Une meilleure santé physique
Les études sont formelles : le travail peut parfois nuire à la santé. Les personnes qui travaillent plus de 60 heures par semaine seraient ainsi plus sujets au développement de maladies, comme l’affirme une étude menée par l’université de l’Ohio en 2016. Ces travailleurs excessifs tripleraient jusqu’à trois fois leur risque de diabète, cancers, maladies cardiaques et arthrite, rapportent les scientifiques dans le résultat de leur enquête.Profiter d’une semaine de quatre jours, ce serait donc faire face à un moindre stress, améliorer la qualité du sommeil, et même de la digestion. Autrement dit une santé plus solide sur le long terme.
Un équilibre mental avéré
Adopter les week-ends de trois jours se révélerait également très bénéfique pour notre santé mentale. Il est ainsi prouvé que les travailleurs parviennent à mieux concilier leur vie professionnelle et personnelle en profitant d’une période de repos plus longue. Trois jours de coupure avec l’environnement du travail signifient en effet plus de temps à consacrer à ses activités favorites, à sa famille et à ses amis. Adieu la frustration de n’avoir jamais assez de temps pour s’occuper de soi ! Le stress et les risques de burn out sont ainsi réduits et l’épanouissement personnel arrive enfin à trouver sa place.
Moins travailler pour le bien de la planète
Et si on vous disait qu’en plus, vous rendez service à l’environnement en n’allant pas travailler ? Alex Williams, un chercheur britannique, affirme que les semaines de quatre jours sont un bienfait non négligeable pour l’écologie. Dans son article « Comment le week-end de 3 jours peut-il sauver le monde (et nous aussi) », il nous explique qu’une baisse de la consommation d’énergie significative pourrait résulter d’une semaine de travail plus courte. La population active se déplacerait en effet beaucoup moins, les lumières des bureaux seraient moins actives, tout comme les machines et autres instruments de travail. Une analyse de deux économistes américains affirme que l’on pourrait réduire de 20% les émissions de carbone et la consommation d’énergie en adoptant la semaine de quatre jours.
Dans l’Utah, aux États-Unis, une expérience a été menée dans ce sens de 2007 à 2011. Les agents de la fonction publique, en travaillant quatre jours par semaine, ont ainsi permis à l’état d’économiser 1,8 millions de Dollars sur sa facture énergétique et a réduit de 12 000 tonnes par an ses émissions de CO2. Voilà un argument qui pourrait bien faire changer les choses.
Une productivité en hausse
Qui dit week-end de trois jours ne dit pas forcément baisse d’efficacité au travail, au contraire ! Les employés étant en meilleure forme physique et mentale, ils ont en effet tendance à moins tomber malade et donc à moins se mettre en arrêt maladie. La productivité ne fait alors qu’augmenter, dans de meilleures conditions.
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La réduction du temps de travail est un véritable enjeu de la société moderne, tant pour ses conséquences sur la santé que sur l’environnement. Si les entreprises sont encore réticentes à adopter les semaines de quatre jours, il reste toujours la possibilité pour les salariés de passer aux 4/5ème. En attendant, il ne vous reste qu’à profiter des ponts de mai pour faire le test et constater les effets bénéfiques d’un long week-end sur votre quotidien !
