Vous le savez certainement, car le chiffre a fait du bruit, nous assistons à la 6ème extinction de masse. De nombreuses espèces d’animaux sont en voie de disparition ou menacées de l’être. Et nombre d’entre elles sont directement touchées par le réchauffement climatique (ce phénomène restant tout de même lié à l’activité humaine…).
#1. L’ours polaire
Évidemment, avec le réchauffement climatique, ce sont les écosystèmes polaires qui sont les premiers touchés. Et l’ours polaire en est l’exemple le plus emblématique ! Vivant au bord de l’océan Arctique, son habitat se situe surtout sur la banquise qui se réduit comme peau de chagrin… Il a besoin de ces blocs de glace flottants pour chasser sa nourriture et pour se reposer. Classé sur la liste rouge des espèces menacées de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), l’ours blanc pourrait disparaître avant la fin du siècle selon les experts.
#2 Le manchot Adelie
C’est l’une des rares espèces de manchot vivant en Antarctique, où il pourrait être lui aussi en danger. Sa possible disparition est directement liée à celle d’une autre espèce : le krill. Il s’agit d’un crustacé vivant en dessous de la calotte glacière. Comme cette dernière disparaît, la survie du manchot Adelie est également menacée. Il est courant que la disparition d’une espèce fasse de nombreux dégâts dans la chaîne alimentaire… Alors, les « manchots à longue queue » comme on les surnomme, migrent à la recherche de nourriture, usant une trop grande énergie qui leur serait utile à la reproduction…
#3 Le phoque annelé
Cette espèce vivant dans l’ensemble du bassin Arctique et dans le Nord et l’Est de la Mer Baltique, dépend elle aussi totalement des glaces. Le phoque annelé y creuse en effet des grottes et des repaires avec accès à l’eau : c’est là qu’il donne naissance et nourrit ses petits, ainsi protégés du froid et des prédateurs. Il arrive souvent que des ruptures dans la glace entraînent la tragique séparation d’une mère et de sa progéniture. Enfin, étant la proie principale de l’ours polaire, sa disparition menacerait donc directement la survie de l’ursidé…
#4 Le renard polaire
Cette espèce endémique de l’Arctique est parfaitement adaptée à la vie en altitude et peut survivre jusqu’à des températures atteignant les -50 degrés. Le problème c’est qu’avec le réchauffement climatique, son cousin le renard roux commence à empiéter sur son territoire. Étant plus robuste que le renard Arctique et se nourrissant des mêmes mets, il pourrait conduire à sa disparition en l’affamant ou en lui transmettant des agents pathogènes.
#5 Le pika
Le pika d’Amérique, ressemblant fortement à un adorable petit lapin, est lui aussi menacé. La hausse des températures pousse ce petit rongeur à quitter son habitat, se situant dans les zones froides des Etats-Unis et du Canada. Le problème, c’est que cet animal peut mourir en quelques heures seulement de surchauffe. Vu sa fragilité, les experts pensent que cela pourrait être la première espèce à s’éteindre à cause de la hausse des températures.
# 6 Les tortues de mer
Cet animal déjà en voie de disparition, comptant des centaines d’espèces à travers le monde, est aussi l’animal marin le plus menacé par le réchauffement climatique. La montée des eaux, qui réduit considérablement les surfaces des plages, en est une des causes principales. Or, c’est la zone où les femelles viennent pondre leurs œufs. Avec un sable toujours plus chaud, beaucoup d’œufs ne parviennent pas à maturité. Et, fait inexpliqué pour le moment, la plupart des bébés qui arrivent à éclore dans ce sable chaud se trouvent être des femelles. Sans mâle, l’espèce pourrait bien s’éteindre.
#7 Le Iiwi hawaïen
Ne vous méprenez pas, les habitants des régions tropicales sont eux aussi concernés. Le magnifique petit oiseau endémique de l’île d’Hawaï voit sa population baisser depuis des années à cause de la déforestation, mais le danger est surtout le réchauffement climatique. Le Iiwi est aussi menacé par les maladies transmises par le moustique, dont la grippe aviaire et le paludisme aviaire. Sa solution pour échapper à ces satanés insectes : se réfugier en altitude. Cependant, avec la montée des températures, le moustique, qui n’aime naturellement pas le froid, peut maintenant lui aussi progresser vers les hauteurs…
#8 L’orang-outan
Ce primate tout de roux vêtu vit dans la forêt tropicale et se nourrit surtout de fruits. En raison du réchauffement climatique et du manque de pluie, ces fruits commencent à cruellement manquer d’eau. De plus, l’assèchement de la forêt tropicale favorise les incendies, ce qui oblige cette population de grands singes à migrer.
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Si l’on agit pas immédiatement contre le réchauffement climatique, ces espèces pourraient bien rejoindre la catégorie, tristement déjà bien remplie, des animaux « en danger critique d’extinction ».