L’arrosage, c’est tout un art. Entre l’asphyxie racinaire et la sécheresse, il n’est pas toujours évident de doser l’apport en eau. Malheureusement, la terre, les plantes en pot, et surtout les ressources de notre chère planète en prennent un coup. Alors comment arroser ni trop, ni pas assez ? On vous donne toutes les techniques pour un arrosage responsable, qui vous permettront d’optimiser les ressources naturelles en fonction du climat, du sol, des besoins de vos plantes, ou encore de la forme de votre jardin.
#1 Choisir le bon moment
Il n’est pas commun à toutes les plantes, tous les climats et tous les sols. Le principe ? Arroser si c’est nécessaire ! Pour cela, vérifiez l’état d’humidité de la terre en la pinçant entre vos doigts. Ensuite, n’oubliez pas de regarder la météo. Si une grosse averse est prévue dans quelques heures, inutile d’arroser, le ciel s’en charge pour vous. Question saison, nous recommandons d’arroser au petit matin avant les premiers rayons du soleil en demi-saison, et avant le coucher du soleil en été. Arroser au cours de la journée, le faire en plein soleil risque de brûler les feuilles (effet miroir des gouttes d’eau).
#2 Optimiser ses techniques d’arrosage
Pour ne pas gâcher l’eau, bien précieux à préserver, veillez à arroser vos plantes au niveau de la terre plutôt que du feuillage. Les systèmes d’irrigation en goutte à goutte ou en micro aspersion permettent également une bonne distribution de l’eau. Vous avez aussi la possibilité d’utiliser un programmateur pour diffuser l’eau au moment le plus propice. Malin non ?
#3 Utiliser un pluviomètre
Les arrosages sont complémentaires des apports naturels de la pluie. Pour connaître avec précision les quantités d’eau apportées par la pluie, le pluviomètre est l’outil idéal. Il vous suffira ensuite de bien respecter les règles de pose de l’appareil et de réaliser des relevés réguliers pour adapter votre arrosage sur le cahier de jardin. Eh oui, même pour arroser, les mathématiques sont utiles !
#4 Choisir des plantes adaptées à l’environnement
Analysez la nature de votre sol, les conditions climatiques, les besoins de vos plantes en lumière et en haut, puis adaptez le choix des végétaux à l’humidité de votre terrain. Vous pourrez ensuite regrouper les plantes demandant le plus d’humidité dans une zone plutôt humide et protégée du plein soleil. Ainsi, les plantes adaptées à leurs milieux se développeront davantage naturellement, et vous économiserez les ressources en eau.
#5 Analyser le type de sol
Un sol argileux nécessite un arrosage abondant et peu fréquent. Vous avez la possibilité d’utiliser des goutteurs et/ou tuyaux micro-poreux à même le sol. Sur une terre sableuse, il vaudra mieux arroser plus souvent en plus petites quantités. Préférez dans ce cas des micro-asperseurs sous la végétation.
#6 Renforcer la résistance des plantes à la sécheresse
Il est possible d’apporter aux plantes des compléments qui augmentent, dans certaines conditions, leur résistance à la sécheresse. La paille qui leur fait de l’ombre, la calcite en poudre, les spores de champignons (mycorhizes), ou encore le Bois Raméal Fragmenté. Un bon petit coup de boost au naturel !
#7 Récupérer l’eau de pluie
L’eau de pluie qui tombe sur votre toit peut très facilement être récupérée pour arroser vos végétaux. Il suffit simplement de brancher une citerne sur la gouttière. Une bonne économie d’eau, et surtout, un bon recyclage !
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À l’écoute de la pluie, du sol, des végétaux, on peut sauver de nombreuses quantités d’eau. Et la planète nous dit merci !