Entreprise fondée en 1995, Cerdys produit des plantes en pot, notamment des petits fruits et des fraisiers, qui sont vendus dans les magasins Jardiland. Émile Durand est responsable de secteur depuis 2 ans, en charge de la production de fraisiers bio et d’une partie des petits fruits. Il nous explique comment se déroule la culture de ce qui deviendra, à terme, des plants de fruits dans les potagers des particuliers.

Les valeurs de Cerdys

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Spécialiste des plantes en pot, Cerdys a développé une culture de petits fruits particulièrement étendue qui génère des pousses d’excellente qualité. Émile Durand, passionné par le végétal, a toujours œuvré pour la culture de plantes qui donnent des fruits savoureux. Au sein de Cerdys, il apprécie « les valeurs environnementales qui visent à cultiver un produit qui soit le meilleur possible, tout en respectant l’environnement et les gens qui participent à la production ».

L’engagement de Cerdys dans le développement durable

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Cela se traduit notamment par le respect du cahier des charges bio, et par la certification Plante Bleue. Ce label, issu du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, identifie pour le public et leurs partenaires, les horticulteurs et pépiniéristes français engagés dans une démarche sociale et respectueuse de l’environnement. Une partie concerne par exemple la gestion de l’eau à travers la récupération des eaux de ruissellement. Cerdys a aussi développé une utilisation raisonnée des engrais pour éviter les pertes et limiter la pollution.

Sur le volet humain, les employés bénéficient d’outils et objets qui facilitent le travail : « Nous utilisons des fauteuils à roulettes pour toutes les opérations au sol afin de soulager le dos. Des engins déplacent aussi les pots avec les plants pour ne pas être obligé de les porter à la main ». La charge physique des travailleurs s’en trouve ainsi réduite.

Le jardin d’essai

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Pour parfaire la qualité de ses plantes, Cerdys a mis en place un jardin d’essai : « Il s’agit d’une parcelle dans laquelle sont plantés les végétaux que l’on commercialise. Ils sont d’abord testés avant d’être proposés aux jardineries. Nous étudions leur développement et leur comportement
sous ce climat », explique Émile Durand.

Ce jardin permet aussi d’établir un référentiel pour les petits fruits. L’équipe en mesure le poids, le volume, analyse la précocité, et détermine les caractéristiques qui seront indiquées sur les étiquettes en jardinerie.

Le climat de l’Anjou

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Pour ce type de cultures, le climat d’Anjou joue un rôle prépondérant : « Les hivers sont doux et peu exposés au gel, ce qui permet de faire pousser une grande quantité de plantes ». Le changement climatique les oblige par ailleurs à trouver des solutions pour pérenniser les cultures dans les meilleures conditions. Ce travail est réalisé par des experts qui sélectionnent les variétés les plus à même de produire des plantes alors que le climat évolue. La période de froid se réduit, les sélectionneurs doivent donc trouver des fruitiers qui peuvent produire autant, avec moins de froid en hiver.

Les étapes de production

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Emile Durand nous explique comment son équipe et lui doivent opérer au fil des saisons : « On commence par repiquer des stolons, soit des fragments de fraisiers, que nous laissons s’enraciner plusieurs mois pour avoir suffisamment de réserves dans la motte et un plant fort au printemps suivant ».

Cerdys cultive ainsi une dizaine de variétés, ce qui permet un panel très large de saveurs, de textures, et de formes de fruits.

L’entreprise a en outre une constante : cultiver les plantes au plus près de leur cycle naturel. Les plantes sont ainsi plus robustes et plus aptes à s’implanter et à donner des fruits chez les particuliers.

Les grandes fiertés de Cerdys à ce jour

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Pour Émile Durand, les satisfactions de Cerdys se situent « avant tout dans le voyage vers le tout biologique qui se fait petit à petit, depuis une dizaine d’années. De plus, nous commercialisons dans une barquette en bois, sans emballage plastique ».

L’autre fierté de l’entreprise concerne la gestion des pucerons. Pour cela, elle recourt à des auxiliaires de culture, à travers des lâchers d’insectes. Elle achète les œufs ou les larves, plus faciles à faire voyager, puis elle les « saupoudre » sur les cultures : « En dernier recours, nous utilisons le
savon noir, mais c’est beaucoup plus rare. Car si nous pouvons laisser faire la nature, c’est beaucoup mieux », se félicite le responsable.

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Dans sa culture de plantes à petits fruits et dans ses autres spécialités, Cerdys s’inscrit comme un acteur majeur, engagé dans une production bio et raisonnée. In fine, elle permet la pousse de fruits savoureux chez les particuliers.

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