Les produits bio seraient trop chers et pas assez rentables pour le commerce… On vous apporte la preuve du contraire avec l’exemple d’une coopérative de l’Isère. Celle-ci a relevé le défi de proposer aux cantines et restaurants d’entreprises de sa région une large gamme de produits bio au prix du marché ! À bon entendeur.

1. Faire le bon choix, cela ne prend pas plus de temps

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Les restaurations collectives ont un souci quand il s’agit d’améliorer la qualité de leurs assiettes : le temps ! En effet, pas facile de démarcher des initiatives bio et de se munir des meilleurs produits, de les cuisiner et de les servir. C’est pourquoi en 2005, des paysans de l’Isère ont créé une coopérative pour faciliter le travail des cantines scolaires et restaurants d’entreprises situés dans leur secteur.

2. Le bio, c’est rentable

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Dix ans plus tard, la coopérative répondant au nom de « Mangez Bio Isère » est composée de sept salariés et livre plusieurs restaurants de la région. Avec un chiffre d’affaires de 2,2 millions d’euros et une croissance de 30 % rien que sur le dernier trimestre, le projet est devenu pérenne. On est donc loin des préjugés concernant la mauvaise rentabilité du bio. Le secret ? La collectivité s’est engagée à rester dans la ligne de prix fixée par le marché. À coût égal, le choix de la qualité est vite fait !

 3. Le bio renforce les liens de tous les acteurs

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Grâce à ses services, la coopérative fait le bonheur des producteurs indépendants, des cuisiniers et bien sûr, des milliers de bouches heureuses chaque jour à l’heure du déjeuner ! C’est donc du gagnant-gagnant de la fourche à la fourchette !

4. C’est un fort vecteur d’éducation

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Aujourd’hui, ce sont plus de deux-cents produits qui sont proposés par la coopérative. Viandes, fromages, fruits, légumes… Il y en a pour tous les goûts ! Ce large choix permet de proposer des produits de qualité aux clients et donc de les sensibiliser aux enjeux environnementaux. Et quand les clients sont les enfants qui peuplent les cantines, ce sont rien de moins que les écocitoyens de demain que l’on forme !

Cet exemple de réussite est encourageant et il est loin d’être le seul marqueur de l’évolution des mentalités des producteurs et des consommateurs. En effet, bon nombre d’initiatives ont vu le jour ces dernières années en France. Preuve que le bio a le vent en poupe et que manger sainement en dehors de la maison et à moindre coût devient possible. Locavores, biovores et autres amoureux de la nature, réjouissez-vous !

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